Faut-il vraiment passer une imagerie médicale pour votre douleur ? Attention aux examens inutiles ! 🩻🚨
- 20 avr.
- 3 min de lecture
Vous consultez pour une douleur au dos, au cou ou à une articulation, et on vous recommande une radiographie ou une IRM “juste pour être sûr”, sans même avoir effectué une évaluation clinique approfondie ? 🤔
⚠️ Attention ! Ce n’est pas une pratique acceptable. Certaines cliniques demandent systématiquement des imageries médicales sans raison valable, ce qui va à l’encontre des recommandations médicales et peut même mériter une plainte déontologique.
Imagerie médicale pour votre douleur: Nécessaire ou non ? Nous vous invitons à regarder la vidéo associée ⬇️ pour obtenir plus de contexte et d’explications. 🤔 Rejoignez également notre communauté lors de nos vidéos en direct, où cette question a été abordée, sur YouTube, Twitch et TikTok, chaque lundi et jeudi soir dès 19 h. 🎥✨ Le lien pour tous les médias sociaux ici ➡️ @LeChiropraticien
Dans cet article, nous allons voir quand l’imagerie médicale est réellement nécessaire, pourquoi une radiographie, une IRM ou un scanner sans raison clinique peut être dangereux, et comment une telle approche peut nuire à votre récupération.
📌 Pourquoi une imagerie inutile est un problème ?
1️⃣ Les imageries médicales ne servent pas à trouver la cause d’une douleur
L’un des plus grands mythes en santé est de croire qu’un examen d’imagerie médicale permet de trouver l’origine exacte de la douleur. ❌ C’est faux.
À quoi sert réellement une imagerie médicale ?
✔️ Confirmer ou exclure des diagnostics graves (fractures, infections, tumeurs, instabilité sévère).
✔️ Évaluer des déficits neurologiques importants (perte de sensation, faiblesse musculaire sévère).
✔️ Explorer des symptômes inhabituels qui ne répondent pas aux traitements conservateurs.
❌ Elle ne sert PAS à identifier une simple douleur musculo-articulaire.
2️⃣ Une douleur intense ne justifie pas une imagerie
💡 L’intensité de la douleur (10/10) n’est pas un bon indicateur de gravité. Ce sont plutôt des symptômes spécifiques qui justifient une investigation plus poussée.
✔️ Quand une imagerie médicale est justifiée ?
✅ Déficits neurologiques → Perte de force, perte de sensation, absence de réflexes.
✅ Signes systémiques inquiétants → Fièvre, frissons, sueurs nocturnes.
✅ Problèmes urinaires ou intestinaux → Incontinence soudaine, rétention urinaire.
✅ Vertiges, nausées sévères avec douleur au cou → Possibilité d’atteinte vasculaire.
⚠️ Si vous n’avez pas ces symptômes, il y a de fortes chances que votre douleur ne nécessite aucune imagerie.
📌 Les dangers d’une imagerie “préventive”
Beaucoup de patients pensent qu’une radiographie ou une IRM inutile ne fait pas de mal. En réalité, elle peut causer plus de tort que de bien.
1️⃣ Le risque de “trouver quelque chose” qui ne pose aucun problème
✔️ Beaucoup adultes de plus de 30 ans ont une dégénérescence discale ou une arthrose vertébrale sur l’imagerie.
✔️ Plusieurs personnes de plus de 40 ans ont une déchirure du ménisque au genou, même sans douleur.
✔️ Les épaules asymptomatiques avec des déchirures de la coiffe des rotateurs, ça existe.
💡 Ces découvertes sont normales avec l’âge et ne sont pas la cause de la douleur. Mais si vous découvrez une arthrose ou une hernie discale sur votre imagerie, vous risquez de penser que votre corps est abîmé et fragile… ce qui peut ralentir votre guérison.
2️⃣ La peur et l’angoisse créent plus de douleur
👉 Une fois qu’un patient sait qu’il a une “hernie”, une “arthrose avancée” ou une “déchirure”, il risque d’arrêter certaines activités par peur d’aggraver son état.
⚠️ Résultat ? Moins d’activité physique, plus de sédentarité… et une douleur qui s’intensifie et devient chronique.
💡 Ce n’est pas la présence d’une anomalie sur une imagerie qui cause la douleur, mais votre perception de celle-ci.
📌 Que faire si on vous impose une imagerie sans raison ?
🔹 Posez des questions ! Un bon professionnel doit être capable d’expliquer pourquoi il recommande une imagerie.
🔹 Demandez un deuxième avis.
🔹 Si un professionnel vous oblige à passer une imagerie sans raison valable, il peut faire l’objet d’une plainte déontologique.
👉 Un bon suivi doit être basé sur une évaluation clinique approfondie, pas sur une imagerie inutile.
Cet article, issu d’un live PSB 🎥
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